Coupables ?
Le jour où le consommateur acceptera de payer un peu plus
pour se nourrir en dépensant un peu moins pour se soigner, on retrouvera
peut-être pour cultiver le sol de vrais paysans, à l'opposé des chefs
d'entreprise que nombre d'entre eux sont devenus aujourd'hui. L'unique
souci de ces nouveaux opérateurs est d'utiliser au mieux les subventions
dispensées au titre de la politique agricole commune, la PAC, afin de
rentabiliser les investissements énormes nécessaires à la production de
denrées, dont la nécessité n'est pas toujours avérée pour des marchés
souvent excédentaires, dans des structures destinées à réduire au maximum
les coûts de production, en particulier la main d'oeuvre, afin de dégager
les marges les plus élevées à l'hectare, sans souci des dommages que les
techniques culturales contemporaines peuvent avoir sur l'environnement
et la pérennité de leur activité au delà d'un horizon immédiat.
C'est cette politique qui a conduit à l'agrandissement des
surfaces cultivées par exploitation et à la spécialisation indispensable
pour amortir les sommes très importantes nécessaires à l'achat d'un matériel
très performant utilisé quelques heures seulement chaque année. Il suffit
d'évoquer la moissonneuse batteuse et de comparer combien d'heures elle
est utilisable dans une année sur des céréales à maturité seulement lorsque
les conditions météorologiques le permettent (faible humidité atmosphérique
en l'absence de pluie, mais aussi de rosée, ce qui empêche le travail
tard après le coucher du soleil et tôt avant que le soleil n'ait fait
disparaître la rosée.
Il en est résulté la disparition des exploitations de polyculture-élévage
d'après la guerre de 1940, vivant en semi-autarcie, produisant l'énergie
nécessaire à la traction animale dont elle avaient besoin pour le travail
de la terre, vivant de la vente directe de leurs récoltes au marché de
la ville voisine ou à la coopérative céréalière, dont le débouché se trouvait
dans les nombreux minotiers encore en exercice à l'époque.
Il est vrai que les pressions des acheteurs de grandes surfaces
sont devenues telles sur les vendeurs des coopératives agricoles et les
structures de transformation mises en place par les producteurs, souvent
sans égards pour la qualité des denrées produites dans ces conditions,
que l'on peut qualifier d'industrielles, n'incitent pas à une recherche
raisonnée de la qualité toujours coûteuse à obtenir.
Ce n'est pas un hasard si 30.000 exploitations agricoles
disparaissent chaque année : c'est qu'elles ne trouvent pas de repreneur,
parce que le paysan qui n'a pas été touché par la "producti-vite"
et qui reste le "jardinier de la natrure" ne tire pas de son
travail le revenu qu'il serait en droit d'en attendre et vit trop souvent
au-dessous du seuil de pauvreté! Bien qu'il ne touche par mois pour sa
retraite guère plus de 3.000 francs, le jour où il la prend, il ne s'est
bien souvent jamais vu autant d'argent à dépenser pour aller faire ses
courses.
Il est très significatif de constater l'attitude qu'ont,
face à ceux qui produisent leur nourriture, les consommateurs déstabilisés
par cette histoire de "vaches folles". Comme si les paysans
étaient les uniques responsables, avec les fabriquants d'aliments et les
industriels de l'agroalimentaire, et les seuls bénéficiaires de la recherche
d'une "rentabilité", pour tirer de leur travail un "revenu"
au travers de l'amélioration d'une productivité que leur imposent les
consommateurs, soucieux d'acheter au meilleur prix des aliments de plus
en plus transformés par les industries alimentaires, pour satisfaire des
désirs de simplification dans la préparation de repas à laquelle ils veulent
consacrer de moins en moins de temps, de tracas et d'argent! Et d'amour...
Les colonnes du courrier des lecteurs des quotidiens et
des hebdomadaires regorgent des reproches et des récriminations qu'ils
ont à faire aux agriculteurs : productivime, recherche du profit sans
prise en compte des nuisances, destrution du paysage, de la pollution
des sols, de l'air, de l'eau des nappes phréartiques, de celle des rivières
et des fleuves et de celle de la baie de Saint-Brieuc, qu'ils ont baptisée
la Baie des Cochons, on sait bien pourquoi..., .
Pour se faire entendre, il faut s'en donner les moyens.
Je suis un trop vieux singe pour qu'il y ait lieu de m'apprendre à faire
des grimaces. Et j'ai aussi mes états de service. Et quand je dénonce
certains règlements (européens?) et leur application aveugle par l'administration,
ce n'est pas par plaisir de polémiquer. Mais c'est en raison de l'urgence.
Je sais bien qu'il y a 8 ans, avec la bénédiction des gros
industriels laitiers français, qui ne savent pas, et ne veulent plus,
faire de l'excellence en matière de fromages, la délégation française
a complu aux desiderata des Hollandais, les "autres" fabricants
de fromages.
Depuis elle a aussi accepté "l'homogénéisation"
du lait de consommation à des teneurs correspondant aux productions des
laitières bataves, ce lait "mouillé à la mammelle", dont ils
exportent des quantités astronomiques à des prix imbattables. Ce qui donne
l'excuse aux grands groupes laitiers français, Lactalys en tête, de mouiller
le leur de lait au perméat d'ultra-filtration. "Tout le monde fait
comme ça" comme dit l'autre, et UHT à la rescousse, on ne peut plus
faire une crème caramel qui ne "coule" pas avec un tel ersatz
du vrai lait cru.
Tous les fromagers sérieux se sont mis aux normes depuis
belle lurette. N'empêche que les alertes à la listéria continuent de pleuvoir
sur leurs productions, malgré la mise en place quasi généralisée de la
thermisation ou de la microfiltration.
Et cela à cause d'une clause injustifiée et injustifiable
du zéro listeria dans 25 grammes de fromages au sortir de l 'atelier de
production Et aussi des prélèvements des agents de la DGCCRF dans les
vitrines des grandes surfaces la veille de la DLUO. Malgré la recommandation
(antérieure à ces décisions) du Conseil Supérieur de l'Hygiène de France
constatant qu'une teneur de100 listeria monocytogenes par gramme de produit
alimentaire n'avait jamais provoqué de maladie chez celui qui les avaient
absorbées. Je ne comprends absolument pas ce que risque un consommateur
d'une portion de fromage (25 grammes contenant 25x100listéria) face à
un amateur de rillettes qui en a mis 100 grammes de une (grosse) tartine.
Le résultat, provisoire malheureusement des alertes à la
listeria et l'association "voulue" avec les fromages au lait
cru dans les communiqués a eu exactement le résultat que l'on pouvait
attendre. La visite du pavillon des fromages au SIAL fin octobre dernier
m'a permis d'en dresser le bilan. Provisoire hélas !
Un dernier carré de stands des derniers acteurs de la tragédie
de la disparition des fromages français de tradition se défend mal face
aux assauts des fromages venus d'ailleurs. Encerclés par tous les fromagers
importants de la CEE, surtout allemands, hollandais et italiens, mais
aussi avec une présence des Irlandais, des Gallois, voire des Mexicains,
avec un très remarquable stand de Lactalys International que l'on ne peut
tout de même pas ajouter au nombre des défenseurs de notre patrimoine
fromager, il pouvait rester une petite vingtaine d'acteurs français à
cette manifestation. Quand on fait la comparaison avec la présence des
fromagers français au SIAL 1998, on est effaré.
Après avoir goûté un petit morceau d'Epoisses, qui avait
troqué ses flaveurs d'antan pour celle d'un Maroilles thermisé, je croyais
me consoler dans l'absorption de quelque lamelle d'un Livarot bien potelé.
Baste! toujours cette platitude d'un goût qui ne peut plus s'afficher,
indiscernable de celui d'un Munster pasteurisé ou d'un vacherin Mont d'Or
remarquable par son anonymat. Toutes les pâtes molles à croute lavée ont
à présent un goût uniforme, et je me demande bien ce qui pousse nos industriels
laitiers à se disperser sur autant de dénomintions différentes, ce qui
qui doit nuire à la rentabilité de leurs entreprises. Je leur suggère
de normaliser leurs emballages pour n'en garder que de trois formats :
petit, moyen et gros (ou grand), les deux premiers modèles étant de forme
carrée, le dernier rond et un peu plus épais.
Bravo l'Afssa et les services des divers ministères responsables
de l'hécatombe !
Mais pour ne pas continuer vers l'uniformisation des goûts
à l'intérieur du vaste ensemble européen, il est temps de fédérer les
collègues autrichiens, irlandais et gallois travaillant encore au lait
cru, pour essayer de sauver ce qui peut l'être encore et ne pas être condamné
à devoir choisir entre le Leerdammer ou le "Port-Salut" d'un
fabriquant sis en Pologne...
C'est une question de vouloir et... de moyens.
Quant aux avis de l'AFSSA en matière d'ESB, permettez-moi
de n'être pas tout à fait suiviste. Il faut "raisonnabiliser"
la réalité du risque. Mettre l'élevage bovin national et les centaines
de milliers d'éleveurs qui en vivent dans la situation dans laquelle la
médiatisation des retraits de cervelle, de moëlle épinière, d'abats, d'entrailles,
de gras et d'os d'entrecôtes,a abouti, malgré Glavany, mais à cause de
Lebranchu et de la secrétaire d'état à la santé, à la situation complètement
folle et hystérique à laquelle nous assistons.
Parce que cette logique elle a mené, depuis l'histoire médiatisée
de la "vache folle", montée de toutes pièces par les services
vétérinaires du Morbihan, qui voulaient mettre au pas un abattoir avec
lequel ils avaient des problèmes :
- à l'euthanasie systématique des animaux malades, y compris les animaux
accidentés qui ne trouvent plus d'acheteurs pour les présenter à l'abattoir.
Un vétérinaire praticien breton m'a assuré que le laboratoire fabriquant
le T72 était en rupture de stock actuellement !
- à l'euthanasie prévisible de toutes les vaches laitières réformées
dans un proche futur, quel que soit leur état général.
- à l'arrêt prochain de nos exportations de viande bovine, à l'instant
même il serait nécessaire de les développer.
Rien ne justifie cette panique, si ce n'est l'irrésolution
de notre personnel politique, Président de la République en tête, et il
ne se trouve personne pour dire aux Français qu'en l'état actuel des connaissances
avérées :
- les Anglais sont en passe de se débarasser de l'ESB avec des mesures
de bon sens, bien moins strictes qu'en France : euthanasie des seuls
animaux présentant des symptômes et confirmés par le laboratoire.
La gestion médiatique des "crises" et des"alertes"
par les autorités administratives me paraît relever d'une paranoïa, de
ce que j'ai appelé en son temps "l'hystérie listéria". Le contrôle
sanitaire des denrées alimentaires est rigoureux, fait et plutôt bien
fait en France par un corps d'inpecteurs, sous la responsabilité d'un
service vétérinaire compétent, dont la lointaine origine se trouve dans
la création d'un corps d'inspecteurs sanitaires résultant de la fusion
du service d'inspection sanitaire de la ville de Paris avec celui du département
de la Seine en 1895. Une structure courant l'ensemble du territoire national
fut d'ailleurs mise en place dès l'année 1908.
Le résultat est plutôt flatteur. Même s'il arrive que l'attitude
laxiste (ou frauduleusement rénumérée) de certaines brebis galeuses puisse
donner lieu à certaines fraudes et à certaines critiques, la preuve est
faite de son efficacité mesurée en termes d'intoxications alimentaires.
Comparée à celle des Etats-Unis, pays réputé s'il en est pour sa rigueur
en ce domaine, la mortalité par intoxication alimentaire est 4 fois moins
importante dans notre pays rapportée au million d'habitants.
Je ne comprends vraîment pas qu'on ne soit pas capable de
mettre en place un groupe de personnalités qui puisse relayer auprès des
médias, et donc du public, des informations objectives sur les dangers
réels que recèlent leurs aliments ainsi que sur les risques qu'ils ont
de contracter la nvMCJ et des perspectives que cela augure pour les années
qui viennent.
Quand on compare en G. B. les informations alarmistes de
quelques-uns avec ce qui se passe réellement, on est stupéfait de la désinformation
du public de notre pays, dont l'opinion a été façonnée par les déclarations
des experts nommés par l'AFSSA, donc par les politiques, et qui petit
à petit sont venus à représenter ce que le Professeur Klein, du King's
Fund, dans sa critique du rapport PHILLIPS (17 tomes d'écritures!) appelle
un "groupthink", où les preneurs de décisions et les experts
s'efforcent d'atteindre l'unanimité et cachent les avis discordants.
Une publication dans le très sérieux "Nature"
(Vol. 406, issue 6796, p. 583, 2000) montre à quel point les données mal
interprétées peuvent induire une fausse perception d'un problème. Partant
de l'hypothèse qu'en moyenne pas plus de deux cas de la nvMCJ puissent
provenir chez l'homme de la consommation de la viande d'une vache atteinte
d'ESB, Neil Ferguson et ses collègues de l'Université d'Oxford expliquent
dans une brève communication que leur modèle statistique (qui a exploré
plus de cinq millions de combinaisons de paramètres) montre que les moins
de 40 ans sont soit plus susceptibles de contracter la nvMCJ, soit qu'ils
ont été plus gravement exposés à l'agent infectieux.
Ces chercheurs déclarent que les statistiques de mortalité
actuelle montrent qu'il pourrait y avoir chez la partie de la population
présentant un génotype susceptible (environ 40%) dans le futur entre 63
et... 136.000 cas de la nCJD! En fait, si la période d'incubation moyenne
est la même que l'espérance de vie, le nombre de cas serait seulement
de 6.000.
Je doute fort qu'on en arrive jamais là, étant donné ce
que l'on voit de l'évolution actuelle en Grand-Bretagne, qui déplore une
vingtaine de morts par an, chiffre qui ne semble pas augurer d'une "flambée
épidémique" pour le proche avenir. Et je gage que dans notre pays
qui n'a pas été exposé aux mêmes risques, on sera loin des prévisions
pessimistes de Madame Gillot lors d'une des interventions télévisées inopportunes,
dont elle a le secret. De toute façon, elle avait tout son temps pour
faire ses déclarations.
Quant à l'effet de toutes ces déclarations, de ces communiqués,
de ces éditoriaux, de ces reportages, de ces analyses sur le public, il
a été dévastateur. Tout détenteur d'une parcelle d'autorité, si petite
qu'elle fût, qui se croyait obligé de jouer aux pompiers se muta en incendiaire.
A tout seigneur, tout honneur: le Président de la République.
Non content d'une intervention d'un contenu discutable à un des débats
organisés à l'occasion du Salon International de l'Alimentation, le SIAL
2000, il s'est cru obligé de faire une allocution solennelle depuis l'Elysée
sur fond de drapeau tricolore. Il a eu beau déclarer que "la qualité
des aliments n'a jamais été aussi élevée et n'a jamais mobilisé autant
de vigilance", il a bien eu le soin de faire remarquer qu'il y a
100 fois plus de risques à monter dans sa voiture que de se mettre à table
(et je m'empresse d'ajouter que de se faire hospitaliser!), ce qu'en ont
retenu les consommateurs, déstabilisés par des informations incomplètes,
interrogatives ou hypothétiques, c'est qu'il faut "mettre en place
un test de dépistage systématique de la maladie" (chez les vaches)
et "poser la question de l'interdiction des farines (animales) pour
tous les animaux d'élevage".
Il est évident que de tels propos ne peuvent que conforter
le doute et la méfiance de tous ceux qui s'interrogent. Qu'importent le
coût, que l'on s'empresse d'oublier, et les conséquences négatives, que
l'on passe sous silence soigneusement, le remède en l'occurrence étant
pire que le mal. Après un baroud d'honneur, les responsables au gouvernement
se sont vite rangés sous la bannière du Président : l'électeur en ces
domaines dictant toujours sa loi. Haro sur les farines! Et vive le dépistage
qui ne donne en réalité qu'une fausse garantie, puisqu'il n'est effectif
que quelques mois avant l'issue fatale d'une maladie, dont "l'incubation"
dure des années au cours desquelles la présence du trop célèbre prion
n'est pas détectable par les tests utilisables à l'heure actuelle.
En ce qui concerne la profession agricole et la fameuse
déclaration de Luc Guyau demandant le retrait des animaux de plus de trente
mois de la chaîne alimentaire, je passe le relai à Pierre Girard, sur
la liste de l'ESB sur internet :
"Comme beaucoup, j'ai été surpris de la mesure préconisée
par la filière bovine ce mardi soir. On ne peut pas dire que les préoccupations
politiques ne l'aient pas emporté sur les impératifs de santé publique.
La proposition d'abattage des bovins nés avant le 15 juillet 1996 a été
adoptée à l'UNANIMITE par cinquante personnes représentant toutes les
tendances de la filière bovine, dont la liste est reproduite ci-dessous.
Une très grande partie de ces représentants étaient encore présents à
la conférence de presse, lorsque Luc Guyau, au nom des participants de
la réunion du 7 novembre à 17 h, a PROPOSE la mise en oeuvre d'un abattage
généralisé sans aucune contestation apparente de ceuxqui étaient encore
présents, même lors des discussions en aparté avec les journalistes.
"Examinez bien cette liste, vous y trouverez une quinzaine
d'éleveurs de toutes les régions de France et vivant des différents modes
d'élevage français, du laitier à l'allaitant : Normandie, Bretagne, Limousin,
Auvergne, Pays de Loire...
"Certains présents sans constestation apparente se
sont clairement désolidarisés de la proposition dès le lendemain midi.
Ils n'avaient peut-être pas clairement senti les conséquences d'une telle
proposition.
"Je ne défends pas qui que ce soit. Il s'agit simplement
de disposer des éléments qui permettent de décrypter la genèse de la proposition.
"Que chacun essaie aussi d'analyser les événements
sous le prisme de la cohabitation et de la perspective des élections aux
Chambres d'Agriculture (31/01/2001), où selon un premier sondage dévoilé
par Agra-Presse la semaine dernière, le syndicalisme majoritaire (FNSEA
et CNJA) renforçait sa position par rapport à 1995. Depuis l'arrivée de
Jean Glavany, les relations avec les syndicats représentatifs (FNSEA,
Confédération paysanne) ne sont pas faciles. A ceux qui sont surpris de
ne pas voir le nom de la Confédération Paysanne, je rappelle qu'il y a
simplement 15 jours, ce syndicat a suspendu ses participations à toutes
ses réunions avec le ministère.
"On s'éloigne parfois des strictes préoccupations de
sécurité alimentaire".
Liste des participants à la réunion filière bovine du
7 novembre à 17 h à la FNSEA
- Organisations syndicales agricoles :
- FNSEA : Luc Guyau, Jean Salmon (éleveur), Dominique
Chardon, Didier Marteau
- CNJA : Jean Luc Duval (agri- éleveur, pdt)
- APCA : Jean Marie Raoult (agri, responsable
des questions économiques)
- CNMCCA : Joseph Ballé (agri), M Colin
- CFCA : Philippe Mangin (agri, pdt)
- FNCBV (coopération bétail et viande) : François
Toulis (agri éleveur), pdt),
- M Prost, M Alliez
- Groupama : Jean Baligand
- MSA : Jeannette Gros (agri-éleveur, pdte)
- FNCA (Crédit agricole) : M. René Carron (agri,
pdt)
- FNBovins (éleveurs) : Pierre Chevalier (agri,
pdt), M Sibille, M. Fleury
- FNPlait : Jean Michel Lemetayer (agri-éleveur,
pdt), Régis Chevallier
- FNPorc : Bernard Esnault
- CFA (aviculture) : Eugène Schaeffer (agri-éleveur,
pdt)
- FNO (ovins) : Bernard Martin (agri-éleveur)
- Organisations de consommateurs :
- Familles de France : Mme Blanc
- UFCS : Sylvie Ulrich
- FO consommateurs : Eric Avril
- Conso-France : Denise Rache
- Excusés : CLCV, UFC-Que Choisir, Familles rurales
- Représentants de la distribution :
- FCD (Représentant de la Gde distribution sauf
les indépendants) : M Rogge
- Leclerc : Yves Boisard, M Gratiot, M. Vezard
- Intermarché : M Carrez, M Conseil
- CGAD/CFBCT : Mme Mousset
- Restauration collective :
- SNRC : Laurent Cousin
- SNARR : Eric Gravier
- CCC : Bernard Leymonie
- SNERRS : M Sacquet
- Restauration :
- UMIH : André Daguin (excusé)
- Alimentation du bétail, abatteurs, transformation,
IAA
- Syncopac : M Merlot
- Snia (excusé)
- Ania : M Bocquelet
- CEBV (abattage et transformation des viandes)
: M Spanghero, M Laporte
- FCB (commerce de bestiaux) : M Charlot
- AFOC : M Auret
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