LA VACHE FOLLE

 ou Enigme de la 13ème Vache de Beuzeville                                  
Association de Défense de la Viande Bovine Française 
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Polémique 2

Je ne comprends vraîment pas qu'on ne soit pas capable de mettre en place un groupe de personnalités qui puisse relayer auprès des médias, et donc du public, des informations objectives sur la réalité du danger de la nCJD et des perspectives que cela augure pour les années qui viennent.

Quand on compare en G. B. les informations alarmistes de quelques-uns avec ce qui se passe réellement, on est stupéfait de la désinformation du public dans notre pays, dont l'opinion a été façonnée par les déclarations des experts nommés par l'AFSSA, donc par les politiques, et qui petit à petit sont venus à représenter ce que le Professeur Klein, du King's Fund, dans sa critique du rapport PHILLIPS (17 tomes d'écritures!) appelle un "groupthink", où les preneurs de décisions et les experts s'efforcent d'atteindre l'unanimité et cachent les avis discordants.

La publication dans le très sérieux "Nature" (Vol. 406, issue 6796, p. 583, 2000) montre à quel point les données mal interprétées peuvent induire une fausse perception d'un problème. Partant de l'hypothèse qu'en moyenne pas plus de deux cas de la nCJD puissent provenir chez l'homme de la consommation de la viande d'une vache atteinte d'ESB, Neil Ferguson et ses collègues de l'Université d'Oxford expliquent dans une brève communication que leur modèle statistique (qui a exploré plus de cinq millions de combinaisons de paramètres) montre que les moins de 40 ans sont soit plus susceptibles à contracter la nCJD, soit qu'ils ont été plus gravement exposés à l'agent infectieux.

Ces chercheurs déclarent que les statistiques de mortalité actuelle montrent qu'il pourrait y avoir, dans la partie de la population qui présente un génotype susceptible (environ 40%), dans le futur entre 63 et... 136.000 cas de la nCJD! En fait, si la période d'incubation moyenne est la même que l'espérance de vie, le nombre de cas serait seulement de 6.000.

Je doute fort qu'on en arrive là, étant donné ce que l'on voit de l'évolution actuelle. Et je gage que dans notre pays qui n'a pas été exposé aux mêmes risques, on sera loin des prévisions pessimistes de Madame Gillot. De toute façon, elle avait tout son temps pour faire ses déclarations.

 


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