Sécurité alimentaire
Quatre ministres se sont attachés hier à justifier l'action
du gouvernement dans la crise de la vache folle lors d'un débat exceptionnel
à l'Assemblée nationale entièrement consacré à la sécurité alimentaire,
au cours duquel Marylise Lebranchu a vrai » de Marylise Lebranchu n'est
pas toujours compris... (Photo AFP) Tout est parti d'une déclaration de
la ministre de la Justice, mais également ancienne secrétaire d'État à
la Consommation, Marylise Lebranchu, sur RTL. Elle a affirmé qu'elle n'aurait
« pas interdit les farines animales » si elle avait été « seule à prendre
la décision », car le plan coûte trop cher sans être nécessairement la
« bonne solution ». Selon elle, « aujourd'hui, on se retrouve avec, par
exemple, dans les abattoirs finistériens, des déchets d'animaux dont on
ne sait absolument pas quoi faire » (...) alors que, « comme les farines
animales étaient chauffées à 133 degrés, (...) on avait la certitude scientifique
que le prion était détruit ».
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